Au Chili et en Argentine, les gouvernements respectifs de Michelle Bachelet et de Cristina Kirchner ont été conduits à réformer le système de retraites, auparavant basé sur les fonds de pension, lourdement touchés par la crise[52]. appartient à ses salariés et qui ne vit que grâce à ses lecteurs. La crise financière qui débute en 2007 tient principalement son origine de la politique monétaire trop accommodante de la Réserve fédérale américaine (la Fed) au cours des années 2000 sous le mandat d'Alan Greenspan[5],[6],[7] et d'innovations financières mal maîtrisées. Toutes ces techniques ont apparemment pour vertu de disséminer le risque de crédit. Pour Jean-Marc Vittori, plusieurs signes (« des salariés mieux payés qu'ailleurs, de la secrétaire au directeur général; des bonus extravagants; des profits au-dessus de la moyenne »)[81] montrent l'existence de rentes (c'est-à-dire de profits au-dessus de la moyenne liés à des dysfonctionnements du marché) dans les secteurs bancaire et financier. G.M, « Christian Noyer partisan des tests de résistance européens », « La Fed donne un coup de fouet aux marchés », Pierre-Antoine Delhommais, «Bulles bulles, bulles» Le Monde du 31/01 et 01/02/2010, Jean-Marc Vittori, "finance : d'où vient la rente ?". Elle s'inscrit dans le cadre de la « Grande Récession» a… La crise des prêts hypothécaires et le resserrement du crédit ne sont pas les deux seuls facteurs responsables de la crise économique de 2008. Ils ont bricolé des compromis bancals associant un peu de renflouement, un peu de défaut et un peu de monétisation... Ils ont voulu croire que l’austérité drastique à laquelle se soumettent les Etats calmerait les marchés. Quand la Fed décide finalement de remonter les taux à court terme, les taux à long terme ne suivent pas comme ils le font traditionnellement. La dernière modification de cette page a été faite le 23 octobre 2020 à 23:34. David Viniar, alors directeur financier de Goldman Sachs, a vu au moment de la crise de 2007-2010 des « choses qui étaient à 25 écarts-types, pendant plusieurs jours »[16] ce qui, [au regard du modèle classique (lois normales)], « a la même probabilité que de gagner 20 fois de suite au Loto »[17]. This position economique crise dissertation 2008 is here to assess the truth value and meaning of relationship by explicitly stating that an acceptable argument showing why I couldnt aptly remember seeing dr. Tout cela pousse le secrétaire du Trésor Timothy Geithner à vouloir réguler le marché des produits dérivés « alors que la mémoire des dommages est encore aiguë »[10]. Et l’augmentation des prix immobiliers, loin de calmer les acheteurs comme cela serait le cas sur un marché de biens « classique », les attire comme la promesse d’un enrichissement futur. La forte hausse, à partir du mois d'août 2007, des taux à court terme auxquels se refinancent les banques constitue un vrai risque pour leur équilibre financier : « L'envolée des taux du marché du refinancement bancaire (Eonia et Euribor), devenus supérieurs aux taux des prêts sans risque à long terme, [constitue] une situation intenable pour les établissements financiers », écrit le 15 septembre le journal spécialisé Investir[24]. La gestion des migrations de main-d’œuvre, qualifiée et moins qualifiée, est ensuite analysée. La crise a mis? Share. En effet, certaines banques en arrivent à emprunter à des taux élevés pour refinancer des crédits qu'elles ont accordés précédemment à des taux moindres. Virginie Robert, « Réforme financière : Obama doit encore convaincre les élus ». Avoid resits and get better grades with material written specifically for your studies. L’insertion de géants émergents, tels que la Chine, dans le commerce mondial inonde les marchés occidentaux de produits à bas coûts. Certains marquent le début de la crise par la nationalisation de Freddie Mac et Fannie Mae le 6 septembre 2008. Enfin, les libéraux plaident pour une intervention courte de l'État, qui laisserait jouer les forces du marché dès que cela serait de nouveau possible. Les racines de la crise internationale qui a débuté aux États-Unis en 2007-2008 remontent aux années 1990. Pour l’économiste Pierre-Noël Giraud, ces rebondissements ne sont que les épisodes d’un même feuilleton : « A partir de l’éclatement de la crise, l’enjeu principal fut, comme toujours en finance de marché, la résorption de ce que j’appelle le "mistigri", c’est-à-dire le volume de titres financiers qui ne pourront pas tenir leurs promesses de rendement, et dont par conséquent le prix doit être fortement réduit, sinon annulé. Ce retour s’impose d’autant plus qu’il est arrivé à Marx de faire un lien direct entre crise et révolution. La loi de séparation des activités bancaires ne porte que sur une part minimale, symbolique des actifs bancaires[88]. La crise éclata pendant l’été 2007 (connu alors comme la crise des subprimes). Ce qui fait baisser les anticipations d’inflation, et donc les taux à long terme. Centre d'analyse stratégique,;] Les économistes disent qu'ils devraient être de l'ordre de 2% à 3%. Les Ét… Le déficit public s'est creusé dans de nombreux pays, après un recul du produit intérieur brut mondial de 2,2 % en 2009[1]. However, there were major differences between states with prisoner … Les grandes banques françaises cotées en Bourse ont affiché pour leur part des dépréciations d'actifs limitées au troisième trimestre 2007[31] mais plus fortes au quatrième : Le coût effectif de la crise pour les banques (dépréciations d'actifs au titre de la juste valeur comptable et provisions pour risques liés à la crise) est évalué à[37] : Les estimations du coût global de la crise sur les banques (pertes et dépréciations d'actifs) ont été en permanence revues à la hausse au cours de la crise : Depuis la crise financière, de nombreuses amendes, pénalités et règlements à l'amiable ont été demandés aux grandes banques américaines et européennes. Enfin, l'outil mathématique qui a partiellement servi à justifier la financiarisation de l'économie ne semble pas avoir été le bon. Dix ans après le déclenchement d’une des plus graves crises économiques de l’histoire, les Etats européens ne se sont pas encore rendus à l’évidence : arrêter le mistigri de la dette oblige à donner enfin à la monnaie unique un socle politique. L’un des indicateurs majeurs de cette crise, et peut-être la pire conséquence de celle-ci, est le taux de chômage actuel en Espagne. Alternatives Economiques est une coopérative 100% indépendante qui En effet, si le Ratio McDonough impose une limite de fonds propres, ce ratio n'a pas été suffisant pour pallier les problèmes engendrés par la crise. Par là on décrit le fait que les grandes banques sachant que de toute façon les gouvernements les sauveront car leurs faillites emporteraient le système financier mondial peuvent être tentées de prendre trop de risques. Les financiers en grande majorité sont partis de l'hypothèse que les cours financiers suivaient un “hasard sage”, d'où l'application d'un certain type de mathématiques financières et l'adoption à partir de 1993 à l'initiative de la banque JP Morgan[16] de la VaR (Value at Risk) pour mesurer les risques financiers reposant sur des probabilités respectant la loi normale. La crise économique et sociale qui a suivi la chute du cours du pétrole de 1985 a constitué le terreau des émeutes d’octobre 1988, lorsque des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour manifester contre la hausse des prix, le chômage et les mesures d’austérité. Début juin 2009, huit économistes français et allemands, Peter Bofinger, Christian de Boissieu, Daniel Cohen, Jean Pisani-Ferry, Wolfgang Franz, Christoph Schmidt, Béatrice Weder di Mauro, Wolfgang Wiegard, réclament de vrais « stress tests » européens car ils estiment qu'il est urgent de connaitre« le véritable état de santé du système bancaire européen »[72]. Hyperinflation in Zimbabwe was a period of currency instability in Zimbabwe that, using Cagan's definition of hyperinflation, began in February 2007. Les crédits sortent ainsi du bilan de la banque, tandis que le risque et les revenus qui leur sont associés sont transférés à de multiples investisseurs. Une crise boursière : chute soudaine des valeurs mobilières –Ex : le «krach» boursier de 1987 a été de courte durée sans provoquer de crise économique. Mais l’intégration des marchés financiers européens est telle – les banques de chaque pays détenant de gros paquets d’obligations publiques de l’ensemble des autres Etats – qu’un défaut souverain est susceptible de précipiter un nouveau cycle infernal de pertes bancaires. A sudden change in the course of a disease or fever, toward either improvement or deterioration. Si bien que pendant plusieurs années, l’Espagne, la Grèce, le Portugal ou l’Irlande bénéficient de taux d’intérêt réels négatifs (inférieurs à l’inflation), qui poussent les agents à s’endetter. Si en septembre 2009, ce journaliste s'interrogeait sur la provenance des rentes, des études récentes commencent à apporter certains éléments de réponse. Mi-2014, Citigroup écope d'une amende de 7 milliards de dollars pour son rôle dans la crise des subprimes. La politique monétaire n’est cependant pas seule en cause. The financial crisis that set in back in the summer of 2007, the rise in crude oil prices and the surge in [...] the price of foodstuff … A) Les effets de la crise financière 1) Les origines de la crise La crise financière débute durant l’année 2007 et se propage au reste de l’économie au travers de la production, de la demande et de l’emploi. Yet, as crude oil prices quadrupled from late 2001 to 2007, core consumer price inflation remained essentially flat. En effet, les établissements financiers ont commencé à subir des pertes importantes en raison de leurs investissements dans le marché des hypothèques à risque (crédits subprimes). En Europe, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, voudrait que les banques européennes soient également soumises à des tests de résistance[71]. Par ailleurs, les banques avaient mis en place au cours des années précédentes des structures de financement, appelées conduits ou SIV ((en) structured investment vehicles) qui émettaient du papier commercial à court terme à taux faible ((en) asset-backed commercial paper) vendu à des investisseurs. C’est finalement tout le système financier international qui se retrouve paralysé par la défiance et l’assèchement des liquidités. L’innovation qui fait baisser le risque perçu et favorise les flux internationaux de capitaux n’est pas due à l’ingéniosité des financiers, mais à la volonté des politiques : c’est l’euro. Impact de la crise économique en République Centrafricaine: Analyse quantitative et qualitative: English Title: Impact of the Economic Crisis in the Central African Republic:Quantitative and Qualitative analyses: Language: French: Keywords: Poverty; economic crisis; Central African Republic: Subjects: I - Health, Education, and Welfare > I3 - Welfare, Well-Being, and Poverty > I32 - Measurement and Analysis of … La crise a des effets sur d'autres marchés, comme celui des matières premières. En comparaison, les plans de relance mis en oeuvre en 2009-2010 n’ont creusé qu’un trou supplémentaire mineur. La dette mondiale ne cesse de progresser depuis dix ans. Elle s'est manifestée par une baisse de l'immobilier, un effet domino provoquant l'effondrement de diverses grandes banques dans le monde et une baisse des bourses d'actions. La méconnaissance de l’ampleur des pertes subies par les établissements financiers a freiné le goût du risque des investisseur… De 1981 à 2007, le secteur financier américain a crû rapidement: le ratio crédit privé/PIB a plus que doublé, passant de 90 à 210 %. C’est le principe d'origine du, la garantie de l'État aux emprunts servant à refinancer les, l'absence de régulation de marchés clés de la crise, tels ceux de l'origination de prêts immobiliers aux États-Unis ou ceux des, la créativité et la complexité croissante de certaines activités financières, poussées notamment par l'explosion des rémunérations au. La hausse de l’endettement a rendu l’économie plus vulnérable à une crise financière. Les émissions de CDO (collateralized debt obligations) connaissent une formidable accélération jusqu’à la crise, passant de 200 milliards en 2001 à 1 200 milliards en 2007, avant de quasiment disparaître. Crise économique. Dans certains pays comme la Chine, les prêts bancaires ont fortement progressé[3]. Elle n’a fait que casser la croissance et rendre les dettes privées et publiques plus insupportables encore. La banque a été affaiblie dès le début par la faillite de deux de ses hedge funds. A) les conséquences de la crise . Miser sur la valeur ajoutée, la diversification, la relocalisation et la formation permettrait de limiter les licenciements dans les secteurs les plus polluants. Le chômage a passé d’un minimum historique pendant le printemps de l’année 2007, avec 7,9% de la population active, à un maximum … Le CAC 40 a en effet perdu pas loin de 1000 points, soit environ 20 %. 110 milliards de dollars en novembre 2007, 422 milliards de dollars (268 milliards d'euros) au niveau mondial, selon une estimation de l', 565 milliards de dollars (358 milliards d'euros) pour la seule exposition des banques au secteur des « subprimes », mais 945 milliards de dollars (600 milliards d'euros) pour le coût total de la crise financière, selon une estimation du, l'idée de cantonnement des actifs dangereux, reprise de ce qui avait déjà été mis en place lors de la crise des caisses d'épargne américaines de la fin des années 1980. creditmutuel.fr. A travers toutes ces opérations, elles se sont chargées des dettes dont les acteurs privés ne voulaient plus. » « Dans un tunnel, finalement, il n’y a que le bout d’intéressant. L’addiction secrète de l’Allemagne au crédit mondial, Une solution « à la japonaise » pour éviter la crise des dettes souveraines, Politique de protection des données Parallèlement, l’endettement des ménages s’est envolé. La crise économique de 2007 Intro I)Le déclenchement de la crise éco II) Enchainement de la crise éco III) manifestations de cette crise Les établissements bancaires se sont retrouvés avec, à leur actif, des placements risqués dont la valeur a fortement diminué. Dans cette perspective, l’endettement croissant des ménages traduit l’incapacité du système productif à redistribuer des revenus suffisants à la masse de la population pour qu’elle maintienne son niveau de consommation. La crise des subprimes est une crise financière qui toucha les États-Unis à partir de juillet 2007 et qui se diffusa dans le monde entier. Cette dernière n’a cessé de se métamorphoser. Les conséquences de cette situation sont facilement visibles dans un pays qui, en plus de l’aggravation de la situation économique, a empiré aussi dans le domaine politique et social. A ceci près que les actifs, à l’époque, étaient les actions des sociétés de la nouvelle économie, et les agents qui s’endettaient pour les acheter, principalement des entreprises. En octobre 2008, l'indice TED a même atteint le niveau historique de 4 % de différence alors qu'il avait été de 0,5 % en moyenne de 2004 à 2007[23]. En Europe, la montée des inégalités est moins criante, mais néanmoins réelle. Une explication de cette « énigme » des taux longs réside dans le nouveau contexte international. Les institutions financières, en particulier les banques d'investissement, ont été fragilisées. La crise des subprimes a instauré une méfiance envers les … Le même jour, la Fed injecte 24 milliards de dollars US dans le système financier de son pays. 18 juillet 2007 Crise des subprimes Bear Stearns annonce la faillite de deux de ses fonds spéculatifs. La crise touche tous les pays du monde, en particulier en Europe où plusieurs institutions financières connaissent de très graves difficultés et sont sauvées par l'intervention des États et des banques centrales (Banque centrale européenne dans la zone euro). Par exemple, pour Jon Danielsson de la London School of Economics, la « finance n'est pas la physique ; elle est plus complexe »[18] et les financiers jouent avec les modèles, ce que ne fait pas la nature. Mais les traités prévoient que chaque Etat est responsable de ses propres dettes et ne peut être renfloué par les autres. Partie, début 2007, d’un segment du marché du crédit immobilier américain – les désormais fameux crédits subprime –, elle s’est d’abord transformée en une crise bancaire dont le paroxysme correspond à la faillite de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers en septembre 2008. Skip navigation Sign in. associés à des crédits immobiliers risqués. L'éditorialiste français Nicolas Baverez juge ainsi : «  Le capitalisme (…) est un mode de production fondé sur l'esprit d'entreprise et la rémunération du risque. En trois jours, les clients de la banque ont retiré 12 % des montants déposés[28]. La crise financière de 2007-2008, également connue sous le nom de crise financière mondiale et la crise financière de 2008, est considérée par de nombreux économistes comme la crise financière la plus grave depuis la grande dépression de 1929 ce, qui a commencé en 2007 avec une crise dans le marché hypothécaire des États-Unis, Il a évolué en une […] Il s'agit de la plus grande mise à disposition de fonds faite en un seul jour par la BCE, dépassant le prêt de 69,3 milliards d'euros fait après les attentats du 11 septembre 2001. En 2006, la Fed, au début du mandat de Ben Bernanke, a augmenté son taux directeur de 1 % à 5 % afin de réduire les pressions inflationnistes grandissantes. L’objectif de cet article est de présenter la façon dont la crise économique, qui a débuté en 2007 aux États-Unis, a influé sur l’économie et le secteur public de trois pays dans les- quels les gouvernements régionaux (provinces au Canada, communautés autonomes en Espagne et États aux États-Unis) occupent une place importante. La crise des subprimes, qui avait éclaté à l'été de 2007, a pris une ampleur sans précédent durant l'automne de 2008 après la faillite de banque américaine Lehman Brothers. On Stuvia you will find the most extensive lecture summaries written by your fellow students. Depuis 2010, l'économie est davantage dans une stagnation que dans une phase de reprise, et une nouvelle crise financière menace. En octobre 2010, de nombreux cas d'expulsions font apparaître des pratiques frauduleuses de la part des banques. Lycée Terminale Sciences économiques et sociales Science économique La crise financière 2007-2008. Avec la crise bancaire et financière de l'automne 2008, ces deux phénomènes déclenchent la crise financière mondiale débutant en 2007, et la crise économique mondiale des années 2008 et suivantes. Hélène Rey, "Le fabuleux lobbying de la finance américaine". Les critiques du libéralisme économique dans le cadre de la crise s'appuient notamment sur : Les partisans du libéralisme économique, tout en reconnaissant l'utilité du rôle de l'État en dernier ressort en cas de crise systématique, réfutent cette analyse. This video is unavailable. Pour réduire ces conséquences négatives, la réserve fédérale des États-Unis a baissé progressivement ses taux directeurs . Cependant, la limite entre crise de solvabilité (qui serait particulièrement pénalisant pour l'économie), et une crise de liquidité (qui ne nécessite qu'un ajustement conjoncturel), est difficile à cerner[27]. Deuxième point, selon les libéraux, le système financier international ne respectait plus les véritables principes du libéralisme. La crise financière générale qui s’est amorcée en 2007 a plongé une bonne partie de l’économie mondiale dans une récession, et le Canada n’a pas été épargné. Un détail cependant : je suis assez âgée pour avoir eu le récit de mes parents sur la crise dite de 1929 : elle a commencé plusieurs années avant avec un énorme chômage contagieux. Cette évolution change profondément le métier des banques. Aussi, début 2010, l'afflux de liquidités fait craindre l'éclatement de nouvelles bulles dans l'immobilier chinois, les bourses, les emprunts d'États et les métaux[4]. September 2010; Les cahiers internationaux de psychologie sociale Numéro 87(3) DOI: 10.3917/cips.087.0585. D'autres interprétations voient un retour vers le keynésianisme[63]. Junior college education and that makes the case of noll- count nouns is that it matches painting and drawing. Get this from a library! Cette « crise des subprimes » entraînera, en octobre 2008, une crise de confiance entre les banques. Par ailleurs il est envisagé que les régulateurs puissent faire changer les systèmes de rémunération si ceux-ci sont susceptibles d'engendrer des incitations dangereuses pour la stabilité des établissements financiers[70]. En effet, il suppose que les cours financiers suivent un “hasard sage”, du type du pollen dans le mouvement brownien et non « un “hasard sauvage” qui, comme son nom l'indique, est beaucoup plus insaisissable »[14],[15]. Aussi, la réforme envisagée dans le cadre du Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act, promulgué en juillet 2010, comportait trois volets à l'origine [85] : Martin Wolf tout en approuvant la volonté de Paul Volcker de «développer un système financier qui serve à soutenir l'économie réelle plutôt qu'à réaliser d'énormes profits dans des activités fortement susceptibles de le déstabiliser» trouve ces solutions à la fois inapplicables et pas adaptées à ce qui doit être fait[86]. Le pays n’avait pas connu d’émeutes de cette ampleur depuis son indépendance en 1962. Pendant près de trois ans, les Européens se sont enferrés dans cette triple impossibilité et ont laissé ce qui n’était qu’une crise localisée à de petits pays périphériques dégénérer en crise de la zone euro. L’article s’attache en premier à vérifier graphiquement qu’il existe, pour caractériser la crise économique de 2007-2009 (phénomène cyclique), un lexique caractéristique relativement inédit pour décrire les phénomènes survenus. En outre, depuis le tournant des années 2000, un nombre croissant de pays se retrouvent avec d’importantes capacités de financement. Les limites du PIB comme indicateur sont connues depuis longtemps. La crise économique mondiale qui a commencé en 2008 est le résultat d’importants détériorations dans des plusieurs pays. Dans une étude récente du FMI[3], des économistes ont souligné que ce sont les institutions financières qui avaient le plus investi en lobbying entre 2000 et 2006 qui avaient émis le plus de prêts risqués. La crise économique mondiale des années 2007-2012, quelquefois appelée dans le monde anglophone Grande Récession (Great Recession, ... La crise économique qui peut être aussi vue pour partie comme le versant économique de la crise financière mondiale débutant en 2007, a eu trois conséquences Un accroissement de la concentration bancaire (par exemple: le 3 octobre 2008, Wachovia est rachetée, … [Vincent Dujardin; Yves De Cordt; Virginie de Moriamé; Institut d'études européennes (Louvain-la-Neuve, Belgique),;] Ou devons trouver une autre méthode… La crise de 2007, une tragédie en quatre actes Sandra Moatti 09/08/2017 Il y a dix ans jour pour jour, le 9 août 2007, la Banque centrale européenne (BCE), la Federal Reserve (Fed) et la Banque centrale du Japon décidaient d’injecter plus de 330 milliards de dollars dans le circuit monétaire mondial. Deuxième solution : faire racheter la dette par la banque centrale, dont le pouvoir de création monétaire est illimité, comme l’ont largement fait les Etats-Unis et le Royaume-Uni depuis le début de la crise. La crise des subprimes s'est déclenchée au deuxième semestre 2006 avec le krach des prêts immobiliers (hypothécaires) à risque aux États-Unis (les subprimes), que les emprunteurs, souvent de condition modeste, n'étaient plus capables de rembourser. Depuis la fin des années 1990, l’Europe connaît également une ère de crédit abondant et bon marché. » Dérouler le fil de la crise, c’est suivre la course infernale de ce mistigri. La crise économique est le résultat d’erreurs humaines aux Etats-Unis et du développement naturel des économies asiatiques. En août 2007, Oddo Asset Management gèle plusieurs fonds d'investissement de son réseau[56],[57] et en février 2008, Axa Investment Managers suspend 3 fonds d'investissement de son réseau[58]. Les incertitudes sur les engagements directs et indirects des établissements financiers en matière de crédit à risque, mais aussi la crainte d'un ralentissement général des activités de banque de financement et d'investissement, très rentables et moteurs de la croissance au cours des années précédentes, ont fini par entraîner une véritable crise de confiance, ayant connu peu de précédent, entre banques. HTML-code: Copy. Résultat : le déficit extérieur de ces pays se creuse, toutes proportions gardées, de manière encore plus spectaculaire que celui des Etats-Unis. Les marchés financiers voient en effet, à tort, dans la monnaie unique une raison suffisante pour faire converger les taux d’intérêt à long terme entre des pays qui conservent cependant des rythmes de hausse des prix très différents. Une partie de ce gonflement est imputable au sauvetage des banques. avons besoin de vous pour faire vivre ce projet. Elle touche, depuis février 2007 l’immobilier américain et, par ricochet, le financement immobilier et le système financier international ; 2008 : crise économique espagnole En 2006, un fort ralentissement survient sur le marché de l'immobilier états-unien, ce qui conduit à une crise immobilière en 2007. Selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), les soutiens au secteur financier avaient coûté rien que jusqu’en 2012 environ 5 % de leur PIB aux pays avancés, déduction faite des sommes déjà remboursées. Déclarant à l'État disposer d'une valeur nette de 30 millions d'euros. Crise économique. a dans une certaine mesure amplifié … Ainsi, l'économiste français Alain Lipietz, de l'école de la régulation, explique : « le risque face au ralentissement, c'est la relance à tout-va [63]. La première intervention a eu lieu le 9 août 2007, lorsque la BCE a injecté 94,8 milliards d'euros dans le système financier européen pour accroître les liquidités qui manquaient au marché. Partie, début 2007, d’un segment du marché du crédit immobilier américain – les désormais fameux crédits subprime –, elle s’est d’abord transformée en une crise bancaire dont le paroxysme correspond à la faillite de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers en septembre 2008. Cette crise provoque un mouvement en faveur d'une meilleure régulation du système bancaire et financier. La crise financière mondiale de 2007-2008 est une crise financière marquée par une crise de liquidité et parfois par des crises de solvabilité tant au niveau des banques que des États, et une raréfaction du crédit aux entreprises.