Commençons avec un peu d’étymologie. La « conscience phénoménale » désigne généralement ce ressenti subjectif qui est présent lorsque nous sommes nous-mêmes les sujets de l'état en question et qui fait défaut lorsque ce n'est pas le cas [3]. Descartes l’a posée comme le socle de la connaissance car la conscience a résisté au doute méthodique, elle peut donc servir de fondement sur lequel s’édifierait l’ensemble du savoir (cf. Être conscient lorsque nous agissons, éprouvons quelque chose, réfléchissons, etc. La conscience, en un second sens, signifie la réflexion sur soi, qui caractérise le sujet humain doté de pensée.C'est le philosophe français Descartes (1596-1650) qui formule cette idée lorsqu'il déclare qu'« avoir conscience, c'est penser et réfléchir sur la pensée qu'on a » … Le mot français conscience vient du latin conscientia qui est formé de cum qui signifie « avec », et de scientia pour « science ». Mais Taiz et ses co-auteurs soutiennent que ces partisans établissent ce parallèle en décrivant le cerveau comme quelque chose de pas plus complexe qu’une éponge. Les défenseurs de la neurobiologie végétale établissent des parallèles entre la signalisation électrique chez les plantes et le système nerveux chez les animaux. Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie mais la vie qui détermine la conscience. Dans le présent chapitre, nous allons poursuivre sur la lancée du précédent en commençant par le plus général de ces aspects : la conscience. Dona Maurice ZANNOU. Karl Marx. La conscience . Hegel distingue chez l'homme, une double existence : l'homme existe d'une part au même titre que les choses de la nature mais d'autre part existe aussi pour soi. Les enjeux de la notion – une première définition . La conscience comme un sujet de recherche scientifique a longtemps été considéré comme quelque chose de mauvais goût dans les universités. La conscience devient ainsi la terre natale de la vérité, le sol ferme sur lequel on peut fonder la connaissance. Chaque fois et toutes les fois, tu dois lui soumettre, en amont, toutes tes paroles et tous tes actes pour être au maximum à l'abri des reproches. Les quelques chapitres qui vont suivre traiteront de différents aspects de la vie mentale qui ont particulièrement suscité l’attention des neuroscientifiques ces dernières années. Descartes, Le Discours de la méthode (quatrième partie) : le philosophe pense découvrir l'équivalence de la conscience et de la pensée. C’est la modernité philosophique qui a donné au sujet une conscience. Ensuite, la conscience appelle l’Homme à préparer le lendemain : cela le force à se projeter, à travailler.. D’autre part, la conscience de ce qu’il est rend l’Homme lucide par rapport à ce qui l’attend : la mort.Cela l’amène aussi à s’interroger sur les grandes questions qui le dépassent et qui concernent l’Univers, Dieu et le sens de la vie. Marx et Engels, L'Idéologie allemande (A. : « L'idéologie en général et en particulier ») : les deux auteurs soutiennent que la conscience est déterminée par les conditions matérielles dans lesquelles vit l'individu. Dans sa réflexion sur la conscience, il part d'une constatation : l'homme est un être doué de conscience et qui pense. Dans l’Antiquité, la conscience n’existait pas : seul le “noos”, l’esprit connaissant, avait une valeur. Mais graduellement, dans les années 1980, puis surtout dans les années 1990 avec l'accessibilité de plus en plus grande des techniques d'imagerie cérébrale, la conscience comme champ de recherche multidisciplinaire a peu à peu … 6 La rupture avec les Grecs (Platon/Socrate/Aristote) est importante : les grecs pensaient la vérité comme transcendante, extérieure à l’homme. 6 Ta conscience est ton premier juge !