La théorie néoclassique, sur la base de l'apport d'Eli Heckscher et de Bertil Ohlin, va systématiser l'approche en termes d'avantage comparatif en donnant une nouvelle explication aux différences de prix relatifs, les différences de dotations nationales en facteurs de production, et en intégrant le raisonnement dans un cadre d'équilibre général de concurrence parfaite. La théorie de l’agence repose sur une structure que l’on va résumer simplement. 11) : ‘"L'analyse de la firme n'est d'abord qu'une composante de la théorie des prix et de l'allocation des ressources"’. Théorie économique contemporaine Les théories économiques actuelles sont principalement de trois catégories : Les néoclassiques ou marginalistes : il s’agit d’un prolongement et approfondissement du courant classique les fondateurs de l’école néoclassique sont Stanley Jevons (1935-1882) en Angleterre, Léon Walras (1834-1910) en France et Carl Menger (1840-1921) en Autriche. u transition s'opère par l'introduction de processus techniques qui pennetlent à l'entrepreneur de se procurer des marchandises et des services autrement que par l'échange simple. Cet article propose une lecture critique des développements de la théorie de la firme, depuis la redécouverte, durant les années 1970, de l’article de Coase de 1937 sur la « nature de la firme ». (ii) Le comportement de l'entreprise est assimilé à celui de l'entrepreneur. 6 L'application la plus importante de la théorie néoclassique pour l'environnement institutionnel des entreprises concerne le droit de la concurrence. La stratégie n'est donc pas une discipline légitime au sein de la théorie néoclassique puisque l'entreprise fixe son niveau de production de façon automatique en fonction de la variation du niveau des prix. Premièrement, il nous faut noter que nous sommes face à un problème. notamment avec la théorie de l’agence (ou théorie des incitations, ou modèle principal-agent, ou théorie des contrats, ce sont des quasi-synonymes). La théorie néoclassique standard : la firme « boite noire» La firme néoclassique apparaît comme une boite noire «que l'on a longtemps refusé d'ouvrir» (Rosenberg, 1982), elle est principalement vue comme une unité de production, plutôt qu'une organisation interne, un arrangement contractuel ou une institution. La théorie des contrats se développe avec la volonté de dépasser certaines limites de l'approche néoclassique de la firme, sans pour autant la remettre radicalement en question. Elle a pour objectif de proposer une représentation plus réaliste de la firme. La théorie néoclassique de la croissance repose sur cette hypothèse de divisibilité infinie du travail et du capital, qui permet par exemple d’affirmer que, ‘at the very instant case’, la croissance d’une fraction est la différence entre la croissance relative de ses termes [Solow, 1956]. La théorie néoclassique est la théorie dominante en économie. Il n'y a donc pas de véritable théorie de la firme ayant un objet propre et spécifique. Elle suppose que les coûts de production croissants sont la raison pour laquelle les producteurs ne dépassent pas un certain niveau de production. La remise en cause de la théorie marginaliste de la firme. Ceci est clairement compréhensible étant donné que la théorie standard de l'entreprise est basée sur des hypothèses rigides qui ne semblent pas être particulièrement réalistes. Rien n'est dit sur le fonctionnement interne de l'entreprise et en particulier sur les conflits d'intérêt. La synthèse néoclassique vient donc en accort avec Keynes sur le court terme : une intervention de l’État est nécessaire en période de crise. La théorie néo-classique du producteur est le pendant de la théorie du consommateur.Il s'agit d'une modélisation économique du comportement d'un agent économique en tant que producteur de biens et de services. (i) L'entreprise est assimilée à un agent économique individuel. La firme n'est autre qu'un outil conceptuel au service de la théorie néoclassique des prix et de l'allocation optimale des ressources économiques. Université. Théorie de la contingence réfute l’hypothèse classique qu’il existe une structure idéale. Cette conception de la firme néoclassique repose sur des hypothèses fortes. Implications III LIMITES ET MODELE DE LEONTHIEF IV CONCLUSION ENCG C 4 . La firme dans la théorie économique jusqu’aux années 1970 a. L’entreprise vue par l’école néoclassique La fonction d’une entepise pou la théoie n éoclassique est un objectif simple : maximiser son On doit plutôt distinguer dans l'étude de la firme, une tendance principalement inductive et une tendance principalement deductive, toutes deux prolongeant le modèle concurrentiel pur. La firme ginaliste, La théorie de la firme apparait ainsi comme un prolongement de la thèorie de la valeur (HJCKS, J956, chapitre VI). Les économistes qui, par exemple, opèrent au niveau de l’entreprise l’ont compris depuis longtemps. Théorie de la firme… I. quelque peu théorique mais ui pose les jalons de l’analyse modene de l’entepise . de l'organisation. Dans un tel contexte, la coordination des compétences, qui suppose une dissymétrie des rationalités, ne peut être qu'exclue de l'analyse. La théorie de la firme fait partie de la construction néo-classique de l’équilibre partiel qui étudie les conditions d’une allocation optimale des ressources entre les différents agents économiques. Ironie de l'histoire, Léon Walras, le fondateur de l'économie néoclassique, dénoncée aujourd'hui par certains comme une théorie réactionnaire, était un socialiste convaincu. L'objectif est de comprendre et d'expliquer le comportement de cet unique producteur en tant qu'agent parfaitement rationnel et parfaitement informé (homo œconomicus). C’est d’ailleurs ce qu’écrit en substance Mark Blaug à 1 En témoignent les nombreux recueils de textes qui l’ont reproduit, partiellement ou dans sa totalité (cf. Rupture sur la rationalité ou sur la coordination des acteurs au sein de la firme pour atteindre les objectifs une critique de la rationalité substantive et elle suppose qu’une organisation doit assurer la coordination des acteurs pour atteindre les objectifs de la firme. Alors que la théorie de la répartition classique prend ses racines dans la notion de valeur travail, la théorie de la répartition néoclassique tourne autour de l’idée de productivité marginale. Cependant, elle diffère sur le long terme, ce qui lui a valu les critiques des keynésiens, en affirmant que les marchés devaient être libres en période normale et trouver leurs points d'équilibre. la théorie de la firme et de l’organisation est considérée, ... s’émancipe de l’approche néoclassique de l’entreprise comme “boîte noire”, depuis l’article fondateur de Ronald Coase [1937]2. 2-1 La firme néoclassique : ... la théorie des coûts de transaction ne fait que le provoquer La difficile mesure ex-ante des coûts de transaction Une focalisation sur l’échange et un oubli de la production : une approche statique Les coûts de transaction au-delà de l’opportunisme. FONDEMENTS ET IMPLICATIONS DE LA THEORIE NEOCLASSIQUE A. Fondements B. Elle est à l’origine d’innombrables publications, qui utilisent abondamment les mathématiques, ce qui rend souvent difficile sa compréhension et, surtout, l’évaluation de sa portée. Chapitre 3 : Williamson et TCT Mme Isabelle NICOLAI. Pour les économistes tenant de cette École évolutionniste, le modèle standard néoclassique de la théorie de l’équilibre économique général, dit « modèle orthodoxe », n’apportait pas une compréhension satisfaisante des mécanismes du changement technique dans la vie économique. Analyse de la théorie néoclassique. Evolution de la théorie de l'entreprise : sa signification, ses implications La distinction des approches marginaliste, directoriale et behavioriste de la firme n'est qu'une approximation. L'école béhavioriste remet en question la méthodologie du paradigme dominant, promu par l'école néoclassique. Le monde économique se dépeint dans la figure de l'homo œconomicus et les unités économiques élémentaires se résument aux seuls agents individuels. Ces théories se recoupent largement. Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Matière. Chapitre 3 - Notes de cours 3. La théorie néoclassique n’est, dans cette perspective, pratiquement d’aucune utilité, comme on a eu l’occasion de le constater à plusieurs reprises. Pour comprendre la justification contractuelle de la firme, il faut, paradoxalement, prendre pour référence le modèle d'équilibre général de la théorie économique néo-classique, au sein duquel la firme, réduite au statut de « firme-point », n'a pas de véritable existence. Pour certains auteurs, elle se situe au centre, pour d'autres, elle est un excellent auxiliaire et point fort. Ø Les hypothèses du modèle néoclassique (maximisation du profit, rationalité parfaite, CPP, contraintes de prix et de technologie) Ø Les réponses aux critiques adressées à la théorie néo-classique (le «as if» de Friedman et le «pantin abstrait » de Machlup) 5 2. La théorie néoclassique de la production est critiquée pour ses hypothèses erronées quant aux motivations des producteurs. Théorie des organisations Sujet de dissertation (examen 3ème année d'économie) La théorie néoclassique a opéré un tournant : focalisée sur les marchés et sur le consommateur, elle a délaissé l'analyse des activités productives. La théorie de la firme selon les droits de propriét ... Dans une approche d'analyse économique des institutions, la théorie des droits de propriété est venue renforcée la théorie économique néoclassique de l'entreprise.