Conquis par des missions, le continent est partagé en 1878 entre les principales puissances européennes, la France en Afrique de l'Ouest et au Gabon, la Grande-Bretagne en Afrique de l'Est, le Portugal conservant ses colonies, le Reich obtenant un empire colonial en Afrique, composé de territoires plus ou moins vastes, mais séparés par les possessions françaises, Belges ou britanniques. Serbie et le Monténégro se partagent la région de 1912 à 1913. Pour être exhaustif, les enjeux économiques, au sens large, c'est-à-dire les rivalités commerciales, financières et les enjeux économiques propres à chaque État ne doivent pas être négligés. Cependant, la presse nationaliste serbe, profitant de la liberté garantie par la constitution, se déchaîne contre la double monarchie, en dépit des demandes de diplomates serbes en poste en Europe et de remontrances de l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie. Mais ces mesures ne permettent pas à la double monarchie d'achever la remise en état de son appareil militaire[71]. Dès les débuts du conflit, les débats historiographiques ont fait rage, fortement marqués par la publication de l'ouvrage de Lénine, L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme, en 1916. Cependant, dans les cercles militaires et politiques austro-hongrois, « trancher le nœud gordien par la force » constitue le principe de la politique serbe de la double monarchie, mais uniquement si le Reich assure la monarchie de son soutien[4]. Pendant la Première Guerre mondiale, sont venues se greffer sur le casus belli de départ des revendications de guerre qui n'ont vu le jour et ne se sont modifiées que durant le conflit. De plus, le contexte de campagne électorale en Serbie (des élections doivent se tenir le 14 août) n'incite pas le gouvernement à s'attaquer ouvertement aux nationalistes serbes[9]. De la cote italienne a la Sicile, il y a tout juste la largeur du détroit de Messine, dont l'importance stratégique n'échappe a personne. Systématiquement, la politique extra-européenne du Reich place ce pays en compétition avec la France ou la Grande-Bretagne, créant, par delà les rivalités coloniales franco-anglaises, les conditions d'un rapprochement entre les deux principales puissances coloniales. Le 1er novembre 1914, Lénine, publie un texte, qui définit le conflit en cours comme un événement prévisible dans le cadre de l'impérialisme, dont il définit le concept en 1916. Cependant, durant les négociations de paix, le débat fait rage dans les chancelleries. Cependant, la nouvelle de l'assassinat renforce le sentiment d'hostilité, déjà largement répandu depuis la guerre des cochons, contre les Austro-Hongrois et la Serbie[7]. La période de la « drôle de guerre » s'étend du 3 septembre 1939, déclaration de guerre de la Grande-Bretagne et de la France à l'Allemagne, au 10 mai 1940, invasion de la Belgique et des Pays-Bas par les troupes allemandes. En 1911, la guerre italo-turque crée les conditions d'une entente des États balkaniques contre la Turquie[106], enhardissant les petits États balkaniques[107] : des traités d'alliance, patronnés par la Russie, entre la Serbie et la Bulgarie puis entre la Grèce et la Bulgarie sont signés en mars et en mai 1912. Le 5 octobre 1908, à la surprise générale[N 2],[119], François-Joseph signe le décret annexant formellement les deux sandjaks à la double monarchie, entraînant des protestations russes et serbes[92], protestations serbes qui n'ont aucun fondement juridique[N 3],[87]. Ainsi, dans le cadre de la recherche d'un allié face au Reich, la France se rapproche, à partir de 1892 de la Russie[55], entrée en opposition dans les Balkans avec l'Autriche, soutenue par l'Allemagne[56]. Par exemple, en 1914, la salle de réception du ministère de la guerre à Belgrade est ornée d'une représentation allégorique de la Serbie, une femme armée dotée d'un bouclier sur lequel sont inscrits les noms de provinces destinées à revenir au Royaume, provinces toutes situées dans l'empire des Habsbourg[81]. Ainsi, les conférences internationales de 1899 et 1907 tentent-elles de parvenir à la création d'un droit de la guerre, rapidement remis en cause par les militaires allemands, qui subordonnent les moyens déployés à l'objectif à atteindre[1]. En France, comme en Russie, l'alliance devient vite populaire, par le soin qu'apportent les responsables des deux pays à la faire vivre, par l'organisation de festivités et l'impression, sur de multiples supports, d'une riche iconographie[57]. Rédigé par Maurice Bourdon | Nom Oct, 22 2013. Une guerre commerciale, la guerre des cochons, constitue la première manifestation de cette nouvelle orientation, l'Autriche souhaitant mettre à genoux économiquement le royaume serbe; cette guerre commerciale est rapidement suivie de l'annexion formelle des sandjaks de Bosnie et d'Herzégovine, devant laquelle la Serbie est impuissante, en l'absence de réelle intervention russe pour contrecarrer le fait accompli autrichien[79]. Dans le courant du mois de juin 1914, la politique antiserbe menée par le ministère commun des Affaires étrangères austro-hongrois a été redéfinie et doit aboutir à la formation d'une nouvelle ligue balkanique, cette fois-ci dirigée contre la Serbie[99]. LE GUERRE PUNICHE 264 146 a.C La Prima Guerra Punica Casus belli I Mamertini occupano Messina I Siracusani assediano la citt I Mamertini chiedono aiuto ... – A free PowerPoint PPT presentation (displayed as a Flash slide show) on PowerShow Le soutien du Reich se manifeste par l'envoi à Saint-Petersbourg d'une note comminatoire, demandant la reconnaissance de l'annexion par la Russie[N 4],[120],[93]. dissuasif, elles renforcent le doute d'une menace croissante. Data 18 ottobre 1915 - ottobre 1917 Luogo Lagazuoi Casus belli Dichiarazione di guerra dell'Italia all'Austriaungheria Esito Guerra interrotta per la ritirata italiana dopo la sconfitta di Caporetto La guerra di mina del Lagazuoi è stata una guerra bianca sul fronte italiano (1915-1918) durante la prima guerra mondiale.. Double Jeu : La guerre froide 22. À partir de ce moment, les partisans de la réunion de tous les Serbes, voire de tous les Slaves du Sud, dans un seul État exercent une forte influence sur le gouvernement de Belgrade. ), à la fin de l'année 1919, sa propre vision des faits. À l'issue d'une période d'accalmie, les grandes puissances, Autriche-Hongrie et Russie, souhaitent maintenir le statu quo dans la péninsule, mais le 15 octobre 1912, les états de la ligue balkanique entrent en guerre contre la Turquie. À l'ouest de l'Europe, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, connaissent d'importantes rivalités coloniales et économiques. Au terme de ce processus de renforcement des capacités militaires russes, en 1917[67], l'armée doit compter près de 2 millions de soldats[73]. Le 29 juillet, une note britannique fait connaître des propositions de négociations, après l'occupation de Belgrade, tout en faisant savoir que Londres s'engagerait dans le conflit en cas d'intervention directe du Reich et de la France. Notions : alliances, empires centraux, casus belli, casus foederis, guerre majeure, guerre mondiale, empire colonial, stratégie, opératique, tactique, Problématique ll s’agit de montrer : comment le système des alliances échoue à remplir son rôle de prévention En effet, jusqu'à cette période, les guerres sont localisées dans l'espace et dans le temps, menées en tenant compte des possibilités démographiques et financières des États qui y participent[125]. Bon cette fois parlons d'un tireur d'élite, mais pas n'importe lequel. Ball Roll : jeux de balle futuriste violent 24. La loi militaire allemande annoncée en France, au début de l'année 1913, les militaires français, Joffre en tête, demande le vote d'une nouvelle loi militaire, permettant un rééquilibrage du rapport de force franco-allemand[63]. 1897, d'une autre des provocations au Maroc, alors convoité par la France. Il analyse la politique du Reich à partir de la seconde crise marocaine comme expansionniste et destinée à distraire l'opinion allemande des problèmes domestiques. qui perçoit cet essor comme une menace envers son intégrité. Dès lors, poussée par un nationalisme mordant et soutenue par la Russie, la Serbie se renforce. Cette défaite diplomatique de la Serbie, et plus encore de la Russie, incite cette dernière à resserrer les liens qui l'unissent au petit royaume balkanique, à en faire son alliée privilégiée dans la région[18], et à la soutenir, sous peine de perdre son influence dans la péninsule[19]. Les causes de la Première Guerre mondiale sont complexes et actuellement toujours débattues. Jusqu'au 19 juillet, Istvan Tisza, président du conseil hongrois, s'oppose au scénario mis en place à Vienne, proposant la mise en place d'une politique alternative, devant aboutir soit à remporter un succès diplomatique soit à faire porter la responsabilité de la guerre à la Serbie[27]. Cette dépendance du Reich à l'égard de son allié, dépendance envers le « brillant second », est renforcée par l'alliance de revers franco-russe[42]. Au fil des années, l'Entente cordiale se renforce, se double d'une convention navale en 1912. En 1913, devant la perte d'influence générale du Reich en Europe, les hommes d'État allemands sont amenés à soutenir totalement et aveuglement leur allié autrichien dans sa politique balkanique : les dirigeants allemands, Guillaume II le premier, se voient obligés, alors que l'Autriche-Hongrie commence à se tourner vers l'Entente pour ses besoins de financement[40], de s'aligner totalement sur la politique de son entreprenant allié, comme l'affirme Guillaume II après son entretien avec Berchtold[41]. La Russie n'est pas en position favorable, sur les plans politique, économique et militaire, pour s'engager dans un conflit avec le Reich. Pourquoi la Première Guerre mondiale ? Auprès de la Russie, la diplomatie austro-hongroise s'est engagée, lors d'une entrevue avec le ministre russe des affaires étrangères, Alexandre Izvolski, à appuyer un changement dans le régime des Détroits[92]. Elle doit son nom à l'inaction des Rapidement, les autorités autrichiennes tentent de réagir, dans un premier temps par une guerre commerciale, puis par l'annexion formelle de la Bosnie-Herzégovine à l'automne 1908[79]. correspondances, articles de presse, ouvrages, etc. Ainsi, les responsables du Reich, Guillaume II en tête formulent-ils les rivalités politiques et économiques avec leurs voisins comme la manifestation du conflit entre les Slaves et les Germains. Dès lors, il semble inévitable qu'un conflit au sein de l'une de ces grandes puissances entraînera une guerre totale. Aux yeux d'un certain nombre d'intellectuels, le déclenchement d'un conflit européen de grande ampleur sur l'échelle du continent européen ne constitue nullement une surprise[125], même si le premier conflit mondial se révèle être, pour la majorité des membres des classes d'âge destinées à être appelées sous les drapeaux, la première expérience belliqueuse[128]. Dans l'ensemble des pays européens, la force des nationalismes crée les conditions de l'exaltation de sentiments nationaux, et au développement des rivalités nationales. L'annexion formelle de la Bosnie-Herzégovine à la double monarchie, à la faveur de la révolution jeune turque, entraîne une réaction serbe, mais, faute de réel soutien russe, cette réaction tourne court[92], devant un ultimatum remis au gouvernement de Belgrade le 19 mars 1909[93]. Depuis le début des guerres balkaniques, les principales puissances européennes se sont engagées dans un renforcement massif de leur appareil militaire respectif. Par sa puissance économique, l'Allemagne peut prétendre à une politique expansionniste et coloniale de premier plan. Pour l'historien Fritz Fischer, c'est dans ce contexte d'effritement de ses alliances que le Reich incite son allié austro-hongrois à se montrer ferme lors de la crise de juillet 1914[25]. Au début des années 1910, cependant, le Reich obtient non seulement le renouvellement, jusqu'en 1920, de l'alliance avec l'Italie, mais aussi la définition précise des clauses de la participation italienne en cas de conflit européen : fourniture d'unités importantes, coopération navale austro-italienne dans l'Adriatique et en Méditerranée[45].