La décennie 1930-1939 est marquée par les bouleversements majeurs des Etats et des sociétés suite aux conséquences du crash boursier de 1929 qui favorise la montée de l’extrémisme, exacerbe les tensions internationales et s’achève par la seconde guerre mondiale. Ce que fit l’URSS quand le Blitzkrieg écrasa l’Europe (septembre 1939-mai 1941) a suscité depuis quelques décennies de nombreux travaux scientifiques, anglophones surtout. En France, 1936 voit l’arrivée au pouvoir du front populaire : les accords de Matignon du 7juin 1936 accorde le samedi chômé, créent les congés payés et nationalisent quelques entreprises SNCF (1 juillet 1937) ; Air France et la Banque de France sont contrôlés par l’Etat. Cependant, des unités de cavalerie étaient parfois utilisées pour effectuer des percées rapides et poursu… C’est pourquoi la commémoration annuelle du Jour de la Victoire, célébré par les Russes et les amis de la Russie dans … Lydia Tymofeïevna Ossipova (née Poliakov) exprimait des sentiments proches de ceux d'Anatoli Makridi dans son « Journal d'un collaborateur[8] » : « Peu importe comment sont les Allemands, ils ne seront pas pire. Ce pacte conclut entre Maxime Litvinov et Louis Barthou est signé à Paris par Pierre Laval Ministre des Affaires étrangères et Vladimir Potemkine, Ambassadeur d’URSS en France. Envahie à son tour en juin 1941, elle supporte pendant trois ans l'essentiel du poids de la guerre, et contribue largement à la victoire de 1945 dont elle entend tirer profit. La directive allemande est claire : Ecraser rapidement la Russie soviétique.. Nous n’évoquerons que les batailles les plus importantes en termes de pertes : Le chaudron de Smolensk 19 juillet 1941-10 septembre 1941. La plupart des membres du KONR furent rapatriés en Union soviétique à la fin de la guerre et exécutés, à la suite de la décision de la cour martiale. Au cours de ces opérations Bronislaw Kaminski reçut la croix de fer. Cela serait-il encore vrai aujourd’hui ? L'exploitation en fut autrefois confiée, à l'Est, au complexe répressif du Goulag, ainsi celle de l'or, extrait dans les camps de la Kolyma. Elle fut formée sur la base de la brigade de police « Zeygling », qui se composait de bataillons de police ukrainiens et biélorusses. L’ampleur de l’engagement allemand a été gigantesque : quelque 20 millions d’Allemands ont porté, à un moment ou à un autre, l’uniforme de la Wehrmacht sur le front russe, de sorte que c’est toute la société allemande qui fut impliquée dans l’expérience de la guerre sur le front de l’Est. Les organisations nationalistes et monarchistes, aussi bien dans la Fédération de Russie qu'à l'étranger se sont adressées plus d'une fois aux organes de la fédération pour demander la réhabilitation de collaborateurs russes. L’Armée rouge, malgré des pertes encore plus importantes8, dispose de réserves stratégiques et lance deux contre-offensives de part et d’autre du saillant de Koursk, l’opération Koutouzov et l’opération Rumyantsev. Elle va se solder par un nouvel échec pour le Reich. Ces contre-attaques rejettent la Wehrmacht sur ses lignes de départ et permettent la libération de deux villes stratégiquement importantes, Orel et Kharkov. Exposé de 6 pages en histoire contemporaine : XIXe, XXe et XXIe : Les enjeux des Empires coloniaux dans la Seconde Guerre mondiale. En janvier 1943, 30 détachements de Cosaques avaient déjà été constitués, composés en tout de 20 000 hommes[1]. La collaboration russe pendant la Seconde Guerre mondiale désigne la collaboration politique, économique et militaire de citoyens d'URSS et aussi de Russes blancs (de l'ancien Empire russe) avec les forces d'occupation allemandes de l'Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, le traité n’a pas été appliqué en grande partie parce que la coopération militaire avec l’URSS se heurte à l’hostilité de l’état-major (le général Maurice Gamelin chef d’état-major de 1931 à 1940 soutenu par Daladier) que les gouvernements successifs, y compris le Front populaire, n’ont jamais cherché à surmonter. Une partie des volontaires Hiwi fut utilisée par la Wehrmacht, et dans les territoires occupés ils constituèrent des détachements de police auxiliaire. La 30e division SS de grenadiers fut formée en août 1944. Tatiana Kastouéva-Jean (dir. La patience sur le front, la résignation face à des difficultés inimaginables, c’est la patience des hommes forts. Or nous ne savons pas vivre saintement. La Norvège capitule le 10 juin 1940. Tedder pour les forces expéditionnaires alliées, le général Carl Spaatz pour les Etats unis commandant des forces aériennes des EU, le général de Lattre de Tassigny représentant la France libre et le maréchal Keitel pour le IIIe Reich. Ce journal fut publié par l'historien Oleg Bounditskiï qui lui-même considérait que de tels motifs de collaboration étaient absurdes et qu'il les traitait souvent de « pacte avec le diable »[9],[10],[11]. C’est pour cette raison que les Soviétiques fête la Commémoration de la Grande Guerre patriotique le 9 mai. Croix-souvenir aux «Combattants de l'armée russe de libération (RОА)». Il existait toutefois un antagonisme entre les anciens prisonniers soviétiques et les émigrants blancs, et finalement ce sont ces derniers qui furent évincés de la direction de la ROA. Politiquement tout d’abord, la situation n’est pas très stable : en 1905,l’empire russe connait une révolution qui met à mal le pouvoir du tsar. Ce document a été mis à jour le 22/07/2014 Le Collège militaire de la Cour suprême de la fédération de Russie du 25 décembre 1997 a conclu à la culpabilité de Piotr Krasnov, Sultan Girei Klitch, et T. Domanov. 12 марта 2010. Outre de prisonniers de guerre et d'activistes du ROA , elles étaient en outre composées d'un petit nombre d'officiers des Armées blanches ou ayant déserté l'Armée rouge. Ivan Kononov est une figure très originale du commandement cosaque. La plaque se trouve à l'Église de tous les Saints à Moscou, avenue de Leningrad, 73 et jusqu'à présent son caractère provoquant a donné lieu dans la presse à des réactions pour le moins diverses (allant jusqu'à sa destruction) dues surtout au fait de sa situation à l'endroit où se rassemblent les groupes néo-nazis. A l’occasion des commémorations, nous avons interrogé Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire (qui a consacré un dossier spécial à cette thématique (1) ) et de Science et Vie Junior. Cette alliance la précipita dans un nouveau conflit contre l'Union soviétique en 1941 : la guerre de continuation. Ifri 27 rue de la Procession 75740 Paris Cedex 15–FRANCE Tél. Les arrières vivent sous d’autres lois et jamais ils ne peuvent se fondre moralement avec le front. Beaucoup, désespérés, finissaient par choisir de porter l'uniforme allemand, espérant que l'occasion leur soit donnée de passer avec armes et bagages du côté des partisans ou de l'Armée rouge. La Russie, un acteur politique et économique original En plus des hydrocarbures qui offrent une intégration dans la mondialisation à certains territoires, la présence de fortes ressources minières joue un rôle important. La plupart d'entre eux avaient servi dans d'autres formations de bénévoles qui n'étaient pas liées au ROA (ce n'est que quelques jours seulement avant la fin de la guerre qu'elles furent formellement rattachées au ROA) : le Corps Russe, la brigade du général A. V. Tourkoul en Autriche, le 1er régiment russe de l'Armée nationale appelé « Varyag » du colonel M. A. Semenov, le régiment spécial du colonel Krzyzanowski, et le 15e corps de cavalerie Cosaque. La plupart des « Hiwis » (« Hilfswillige » — « auxiliaires volontaires ») qui faisaient partie de la Wehrmacht ou de la Luftwaffe n'avaient aucun rapport ni avec le ROA ni avec l'Armée Vlassov, ni avec les SS. L'auteur des livres populaires[13], Alexandre Kazantsev, lui-même collaborateur écrivait que beaucoup de collaborateurs russes se voyaient comme une « troisième force », et lui-même se joignait à leurs rangs. 1931-1933 ce sont les famines soviétiques liées à la dékoulakisation et la création des sovkhozes dont l’holodomor ukrainien n’est qu’une des manifestations. Smyslovski considérait contrairement à Andreï Vlassov que ces forces n'étaient qu'une fraction de la Wehrmacht. Après cette défaite, la Wehrmacht ne parvint plus jamais à reprendre l’offensive sur le front russe. Comme il était prévisible, l’issue de cet affrontement gigantesque fut exagérée par la suite par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie, entre autres. Au début, cette formation RONA agissait contre les Partisans soviétiques dans l'Oblast de Briansk. Mais il s'agissait toujours de citoyens soviétiques, vivant en URSS et ayant choisi ou s'étant trouvé devant la nécessité de servir les Allemands. En ce 8 mai 1945, notre camarade l’historienne Annie Lacroix-Riz revient pour www.initiative-communiste.fr sur le rôle de l’URSS dans la deuxième guerre mondiale Deux ans après sa victoire sur la Wehrmacht et le nazisme, la « Guerre froide » officiellement installée, l’Armée rouge, chérie de tous les peuples européens depuis juin 1941, passa chez ceux de l’« Ouest » pour une Большое интервью Кирилла Александрова // Исторический дискуссионный клуб. Mais les membres du RONA prirent également part à l'opération désastreuse pour les Allemands appelée « Citadelle » à la bataille de Koursk. Les pertes soviétiques : 1 896 500 hommes sont infiniment plus lourdes que celles des allemands 615 000 h. fin septembre Richard Sorge, journaliste allemand et soviétique informe les Soviétiques depuis Tokyo que les Japonais n’attaqueront pas l’URSS, ce qui a permis l’envoi des troupes de l’Est sur le front moscovite. Il y avait à cette époque de nombreux officiers russes-blancs. Certes, l'Allemagne nazie était placée sur la défensive. Sur le plan politique c’est le temps de la montée des totalitarismes : le fascisme en Italie avec Mussolini, le nazisme en Allemagne avec Hitler, le franquisme en Espagne avec Franco enfin le stalinisme en URSS avec Joseph Djougachvili dit Staline qui élimine tous ses opposants lors des Grandes purges. La dernière modification de cette page a été faite le 3 août 2020 à 13:15. En Occident, les démocraties sont aux prises avec des scandales en France affaire Stavitsky (1934) et manifestations des Ligues, des difficultés économiques : le Royaume Uni abandonne la convertibilité de la livre/or et laisse le marché fixer la valeur de sa monnaie, de même il abandonne le libre échange pour des échanges préférentiels avec le Commonwealth. Andreï Vlassov, général-lieutenant était à la tête du ROA. II. Quand la révolution bolchévique éclata en 1917, la Finlande demanda son indépendance. La place prépondérante du pétrole dans l’issue de la Seconde Guerre mondiale est souvent méconnue. Roman Redlikh, qui collabora avec la Wehrmacht, activiste au sein de l'Union des solidaristes russes (NTS), et qui pensait à une troisième voie (« Ni avec Hitler, ni avec Staline, mais avec le peuple russe ! Les attaques généralisées des unités de cavalerie étaient rares, car elles causaient d'énormes pertes parmi les animaux. Le cumul des pertes militaires de l’Union soviétique et de l’Allemagne nazie, dans sa guerre d’invasion de l’Union soviétique, se monte à 80 % du total de toutes les pertes militaires enregistrées sur le théâtre d’opération européen de 1940 à 1945. II. Entre 1940 et 1945, ce sont environ 1,5 million de citoyens soviétiques qui ont servi dans la Wehrmacht. Après le début de la campagne du ministère de la Propagande du Troisième Reich qui soutenait l’« armée Vlassov » (qui en réalité n'existait pas encore vraiment à ce moment-là) tous les citoyens soviétiques apprirent l'existence des Vlassovtsy et leur activité au sein de la Wehrmacht. Créé en 1871 et étant sous l’autorité de l’armée, le Deuxième Bureau était en charge du renseignement sur les autres nations. En 2001, les historiens russes estimaient les pertes du conflit germano-soviétique à 26,2 millions de tués (environ 16 % de la population de l’Union soviétique de 1940) dont plus de 11 millions de soldats et officiers (6,8 millions de tués directs et3,8 millions de prisonniers de guerre décédés entre les mains de la Wehrmacht), et surtout 15,6 millions de civils puisque l’importance sans précédent des pertes civiles est d’abord la conséquence d’une guerre d’anéantissement menée en Union soviétique par le Reich nazi et ses einsatzgruppen.